Pendant les années 1960 et 1970, le projet d’un centre de formation pastoral de niveau universitaire est devenu un besoin évident aux yeux des membres des églises de l’Union d’églises baptistes françaises au Canada. Il y a eu une première expérience avec le Centre de Formation Biblique, à Québec, dirigé par le pasteur Charles Foster de 1967-1971. Le Centre d’études théologiques évangéliques a donc été formé à la suite d’études sérieuses des besoins, menées par le Comité de formation de l’Union d’églises baptistes, en consultation avec les membres des églises et avec les pasteurs, pendant plusieurs années.

Grâce à l’initiative du regretté pasteur le Dr Maurice Boillat, ancien secrétaire général de l’Union et premier professeur d’homilétique, la Faculté de théologie de l’Université Acadia s’est montré intéressée par le projet d’un centre de formation à Montréal qui serait affilié à l’Université Acadia de la Nouvelle-Écosse. Ce fut à cause du travail acharné et éclairé du pasteur John Gilmour que les autorités de l’Université même ont agréé le projet le 10 novembre 1980. Ensuite, le Ministère de l’Enseignement Supérieur du Québec nous a agréés en vue de l’obtention de prêts et bourses pour nos étudiants. Dieu fait bien les choses ; le Dr J. Perkin, président de l’Université Acadia s’intéresse personnellement au projet ; l’expérience dans l’enseignement secondaire francophone au Québec et au sein du Conseil Supérieur de l’Éducation de Monsieur Gilmour s’avère être une contribution précieuse et indispensable. C’est ainsi qu’à l’été de 1982 ont été offerts, rue Ontario, les premiers cours par le Centre d’études théologiques évangéliques (CÉTÉ – nom de la Faculté jusqu’en mai 1994) sous la direction du pasteur W. Nelson Thomson, premier directeur d’études du Centre. En 1986, avec l’aide des baptistes canadiens, l’édifice de l’avenue Papineau a été acquis pour y loger les bureaux de l’Union et les locaux de la Faculté.

En 1987, le CÉTÉ fit appel à un deuxième professeur à temps plein en la personne du Dr Amar Djaballah (jusque-là professeur au Toronto Baptist Seminary). En 1992, il succède au Dr Thomson comme doyen de la Faculté. En 1993, le Dr Richard Lougheed s’ajoutait comme troisième professeur à temps plein. L’année suivante, en 1994, la Faculté ajoutait à son unique programme jusqu’ici (le B.Th.), deux certificats (biblique et relation d’aide) ainsi qu’une maîtrise en théologie. Cet élargissement des programmes a coïncidé avec un changement de nom de notre institution en septembre 1994, de CÉTÉ à Faculté de théologie évangélique.

En septembre 1997, M. Wilfred Buchanan se joignit à la Faculté comme quatrième professeur à temps plein, tout en assumant les responsabilités de registraire. En mai 1999, la Faculté a remis ses deux premiers diplômes de maîtrise – grade de M.Th. octroyé par l’Université Acadia.

Prières, difficultés surmontées déjà et encore à surmonter, larmes et joie – tout cela résume le vécu des dernières années. Nous souhaitons être au service de l’Église évangélique au Québec, et pas seulement des églises baptistes.

Nous prions afin que Dieu nous envoie les meilleurs candidats possibles, en vue d’une formation comme pasteurs, évangélistes, missionnaires, responsables laïcs, à la gloire de Jésus-Christ et au service de son Église.

L’incorporation de la Faculté.
La faculté est officiellement une corporation depuis le 15 février 2006. Merci à tous ceux qui ont prié et soutenu dans cet effort. Cette nouvelle étape dans la vie de la Faculté est décisive et lui permettra de se développer pleinement : tout en continuant de servir tous les besoins de l’Union en fait de formation, elle s’ouvre pareillement à toutes les Églises et dénominations du Québec et d’ailleurs.

L’offre est ici faite à toutes les Églises locales qui voudraient y adhérer à titre personnel de poser leur candidature.

http://fteacadia.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=124&Itemid=115

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Dr. Amar Djaballah – Cours de apologétique

Dr. Amar Djaballah – La vraie liberté

01. La vie chrétienne nous empêche-t-elle de jouir des plaisirs de la vie ?

02. La réssurection de Jésus est-elle crédible ?

03. Le christianisme est-il responsable du mal que l’on lui attribue ?

04. La science et la foi peuvent-elles cohabiter ?

05. Peut-on lire la Bible de manière littérale ?

06. Pourquoi le christianisme est-il exclusif ?

07. Comment réconcilier l’existence du mal avec un Dieu d’amour ?

08. Devrions-nous croire en la réalité de l’enfer ?